Il devait être dans les alentours de midi quand Layla décida de jeter un coup d’œil à l’extérieur des égouts qui débouchait près d’un canal. Aucun vent ne soufflait. Elle se laissa donc tomber sur la mince parcelle de terre en dessous de l’ouverture. Elle était crasseuse, ses vêtements étaient sals, il y avait même du sang sur sa camisole et ses cheveux n’étaient plus aussi blonds. Elle regarda au tour d’elle, s’assurant qu’il n’y est aucun danger. Rien. Aucun signe de vie. Elle siffla et un chien noir de jais sortit de l’ombre et se dressa à ses côtés. Layla remonta un foulard bleu qu’elle avait au cou jusqu'à son nez et marcha tranquillement pour être au niveau de la rue. Elle replaça son sac sur son épaule et marcha quelques minutes. Son enquête l’avait mené à apprendre l’existence d’un laboratoire dans un hôtel où ce trouvait des réfugiés. Maintenant, l’hôtel Bongruau ce trouvait devant elle. Il n’y avait aucuns sons. Le chien jappa, comme pour faire sortir son maitre de ses rêveries. Elle sourie en regardant son compagnon qui semblait joyeux. Elle lui tapota la tête comme signe d’affection. Puis, d’un pas décidé elle poussa l’une des portes de l’imposant bâtiment. La jeune femme y jeta un œil. Personne, la voie était libre. Comme elle rentrait en s’assurant de bien fermer la porte, elle entendit un bruit venant d’un des corridors. Layla baissa son foulard et mis la main sur son arme de service. Elle ne s’avait qui ou quoi allait finir par ce montrer, valait mieux être prudente.
-Qui est là? Dit-elle d’une voix qui ne montrait aucune nervosité.
Elle regarda son chien du coin de l’œil. Celui-ci ne semblait pas inquiet, le regard tourne vers où le bruit venait et les oreilles droite et attentives. Layla entendit des pas se rapprochait du hall. Elle décida de plutôt cacher l’arme à feu sous sa chemise, ainsi que ne dire à personne quelle était sa profession. De toute façon elle ne possédait que son badge comme preuve et il était cache dans son sac.