Nom : Calvin
Sexe : Masculin
Âge : 24 ans
Description physique : De ce qu’on peut dire, c’était un garçon en bonne santé. Sans être trop grand, il atteint quand même une bonne taille. On pourrait dire qu’il est maigre, mais avec les nouvelles conditions de vie, tout le monde ne l’est-il pas? Cela étant dit, peu importe combien il pèse ou mesure, ce n’est pas ce qu’on retient en premier plan. Si on le croise dans la rue, on l’évite. Et cela même avant qu’il ne porte des signes d’infections… Bien que le mouvement soit mort depuis de nombreuses années, il ne s’empêchait pas de suivre la philosophie anarchiste, et par conséquent la mode vestimentaire. Ses cheveux avaient probablement déjà été de toutes les couleurs, de toutes les tailles et de toutes les coupes. Présentement, ils sont noirs. Sans réelle coupe, ses cheveux gardent la forme d’un mohawk autrefois bien droit et fier. Ses yeux sont probablement marrons, ou brun, difficile de dire avec toute les saletés qui vont dans les organes de la vue. Si ce n’est cela, il est très difficile de décrire le visage de Calvin. Il porte en tout temps un masque à gaz sur la moitié du visage. À voir les bandages sur son corps, le masque ne le protège aucunement de l’infection… il est visiblement trop tard. S’il arbore ce masque c’est uniquement par respect pour les autres et pour s’oublier soi-même. C’est son visage qui aurait subit les premières dégradations. En somme, c’est un jeune homme qui aurait un certain charme s’il ne se forçait pas à repousser les autres.
Signe particulier : Le plus notable est son masque à gas qui semble très vieux. Sinon, quelques piercings, des manteaux punks et/ou sa batte de baseball.
Description psychologique : Avant, c’était différent. Avant, Calvin était un idéologique. Un utopique. Plusieurs voient dans l’anarchie uniquement le chaos et la mort, lui y voyait le nouveau monde, le paradis. Né dans une famille pauvre, il avait toujours détesté ce système capitaliste qui favorisait non pas le travail, mais l’enrichissement. Il était socialement très actif. Il participait à un groupe de ‘’révolutionnaire’’ depuis un certain temps. Calvin et ses amis défiaient la police en faisant des délits mineurs, en faisant des graffitis ou encore en criant haut et fort leur allégeance politique. Il avait à peine terminé son secondaire, l’école ne l’intéressait pas. Ce qu’il voulait c’était changer le monde, et surtout vivre. Il s’amusait! Avant… Maintenant tout à changer. Il n’est plus. Il se fait chasser, lentement. Au début, il n’y voyait qu’une fatalité, il attendait. Il était démoli. Tous ses repères étant anéantis, il ne voyait dans la vie que mort et destruction. Il aurait aimé mourir dans les premiers tout compte fait. Cette infection n’est pas pénible pour les morts, mais pour les survivants. Comme s’il était un survivant. Il avait contracté l’infection depuis déjà 3 ans. Il allait mourir, il le savait, il le sentait. Mais sa triste ennemie prenait un malin plaisir à le voir souffrir. C’est ainsi qu’il vagabonda, surtout solitaire. Seul avec la mort… Il ne voyait plus d’espoir pour le monde, que la mort. Puis il vit l’hôtel. La survie pour lui était impossible, mais dans un lieu comme celui-là, d’autres le pouvaient… C’est avec une grande rancune et un regain d’espoir que Calvin offre ses services à l’hôtel. D’une part pour aider l’humanité, d’une autre pour soulager sa conscience.
Histoire :
-Je me souviens encore de cette journée. La journée où tu es entrée dans ma vie, salope. Je venais d’être renvoyé de mon travail, encore. J’avais rien de mieux à faire que de briser quelques vitres. Il devait être 5h quand je suis partit de chez moi. Ma mère dormait déjà dans le fauteuil. Aux nouvelles, il parlait de tes premières victoires. Je me doutais pas de ce qui allait suivre. ‘’Contagion dans les pays du tiers monde…’’ ‘’Des millions de morts déjà comptés!’’ ‘’La Peste Noire Moderne’’. Rien d’Assez gros pour alerter la population. Notre grande société occidentale était protégée contre ces petits microbes de pauvres. Quelle connerie. Il n’était pas 11h que la ville était en feu. Ça a commencé à l’aéroport je crois. C’est un type que me l’a dit. Il lui manquait la moitié du visage, tu lui avais prit. Je ne me souviens plus de son nom... Enfin. Je t’ai vu la première fois au centre-ville. La moitié de la ville criait alors que l’autre fêtait dans les clubs. Je t’ai vu sortir de ce bar. Tu avais attaqué une pauvre fille, une fille de riche. Elle portait ta marque, ton sceau. Toute sa peau fondait… Ce n’était pas tant sa fin que tu voulais hein? Ce qui t’intéressait, c’était de créer la peur autour de la fille. Elle criait à l’aide et personne ne venait l’aider. Elle se vidait les poumons et ses amis s’enfuyaient. C’est ce que tu voulais. Nous séparer, nous diviser. La fatalité n’a jamais été suffisante pour toi. Tu voulais le chaos, tu voulais la peur, tu voulais la haine et la trahison. Traînée.
Après ça, j’ai quitté mes amis. Je ne les aie plus jamais revus. Tu les as sans doute déjà prit. Comme ma famille. J’étais allez les rejoindre. J’étais dans un coin assez pauvre de la ville. Ceux qui n’étaient pas infecté défonçaient les maisons pour voler des télévisions. Tu devais rire. Je m’en tapais. J’aurais probablement fait pareil si je n’avais pas eut Sandy. Elle n’avait que 13 ans. Je suis arrivé dans l’appartement et je savais que tu étais déjà passé. Je sentais ton parfum, ton odeur. Un étrange silence accompagnait les lieux. Ma mère n’était plus dans son fauteuil. Un léger bruit de respiration se faisait entendre dans la chambre de Sandy… Tout pour me faire chier, hein connasse?
C’est son visage qui me hante encore que j’ai vu en premier. Il n’avait pas entièrement fondu, il était surtout figé dans une expression de douleur intense. Et ses cheveux… Ils étaient si blond et si beaux… Tu les lui avais volés… Ma mère était par terre. Tu l’avais prise elle aussi. Je ne me souviens plus très bien se qui s’est passé, j’ai dût faire une chute de pression. J’ai du être dans le cadre de porte pendant un bon moment. 1heure, peut-être 2. Puis je me suis souvenu de la respiration. Tout de suite de l’entendais à nouveau. Je me suis précipité sur ma mère, espérant profondément que c’était elle que tu faisais le plus souffrir. Je ne te connaissais pa beaucoup à l’époque. J’aurais dût savoir. Savoir que tu aimais faire souffrir. C’était Sandy. Une respiration rare, mais constante, s’élevait de sa bouche immobile. Elle avait encore un pouls. Le simple fait de la toucher avait semblé lui créer une douleur insoutenable. Depuis combien de temps la faisais-tu vivre cet enfer? Je ne sais pas. Je sais juste qu’elle y était depuis trop longtemps. Ma vue était floue, je devais pleurer. J’ai pris un oreiller et j’ai fait ce que je devais faire, ce que tu aurais dut faire. Je lui aie dit au revoir et je lui aie abrégée ses souffrances.
Tu ne m’as pas laissé le temps de reprendre mes sens quand ta folie est entrée dans mon appartement. Deux imbéciles qui voulaient visiblement se faire les poches. Ils se sont précipités vers mon garde mangé. Ils ont violé mon intimité, l’intimité de ma famille. Ils ont violés la fatalité. Je n’avais jamais été aussi violent. J’avais une vieille batte qui me servait surtout à frimer devant mes amis. Elle devait frapper des balles, j’ai écrasés des crânes. J’ai attendu qu’ils aient les mains pleine pour attaquer. Toute ma rage contre toi ont été contre ces retardés. Ils avaient même des masques à gaz. Ils ne voulaient que s’enfuir de toi. Tu les as menés dans un piège. C’est toi qui les aies tués.
Ça n’a pas été facile, c’est vrai. J’ai eut les deux premiers coups. Mais un homme c’est plus résistant qu’une boîte aux lettres. Le plus gros s’est rapidement retourné et a explosé une boîte de tomate sur mon visage. Je suis rapidement retourné sur mon arme. L’adrénaline guidait mes mouvements, je ne comprenais pas, je ne sentais pas la douleur. J’ai asséné un grand coup sur la tempe du type. Il s’est écroulé par terre, mort. Je n’ai même pas eut le temps de m’en rendre compte que le deuxième me sautais dessus. On se roulait par terre dans un mélange de coups et de sang. Je ne sais pas avec quelle énergie, sans doute celle du désespoir, mais j’ai eut le dessus sur l’autre. J’étais sur lui, mes jambes l’immobilisaient et je lui donnais d’innombrables coups au visage. Il devait être mort, mais je ne pouvais pas m’arrêté. Toute ma rage est passée sur le visage de ce type, toute ma colère de la mort de ma famille, toute ma tristesse… Jusqu’à ce que je sente le sang dans mon visage. Je pris conscience de ce que je faisais, je me projetais vers l’arrière. Je te voyais au loin, tu venais me chercher, je perdais trop de sang.
Mais non, tu me fais chier. Je sais pas trop combien de temps était passé. J’ai toussé, j’avais un goût de sang dans la bouche. J’avais de la difficulté à respirer. Tu m’avais laissé vivre. Je toussa un gros morceau. Du sang caillé. Mes blessures étaient superficielles. Sauf mon visage. Je suis allé voir ma famille. Il n’avait pas bougé, ils étaient encore dans cette chambre morbide. Je me suis allongé à côté de ma sœur et j’ai attendu, je t’ai attendu.
J’étais infecté. Je le savais. Une plaie sur mon avant bras droit me rappelait la peau de ma sœur. J’étais infecté, la souffrance était amère, mais j’avais perdu trop de sang pour rester conscience plus longtemps. J’allais te rejoindre.
Je ne sais pas combien de temps était passé, mais tu n’étais toujours pas venu. Mon instinct de survie m’a fait ramper jusqu’à la nourriture. Elle gisait par terre à côté des bandits. J’ai mangé le plus possible et but beaucoup d’eau. C’est là que j’ai comprit, que j’ai comprit la triste farce que tu m’avais fait. L’infection s’était à peine propagée. J’allais survivre. Tu ne faisais que t’amuser de moi.
Je suis allez voir ton sarcasme dans le miroir. Je t’ai vu. Tu riais. Tu avais pris mon nez, mes lèvres, mes joues. Il y avait beaucoup de sang, mais je voyais quand même ton rictus figé dans mes os. Je suis devenu ton jouet et pour me le rappeler tu as prit mon sourire pour y mettre le tien. Enculée.
Après 1 semaine, j’ai accepté mon état. J’étais infecté, j’étais ta proie, mais la partie n’était pas terminée. J’ai prit le nécessaire, dit au revoir à ma famille, et je suis parti loin de toi.
Tu m’as suivi par tout. Dans la rue, les supermarchés, dans les maisons. Tu avais prit tout ceux que j’aimais. Je me cachais le visage avec mon masque à gaz. Quelle ironie. J’avais à l’époque peinturé une mâchoire sur le masque. J’étais tellement cool et rebelle. Je m’en tape.
J’ai parcourus la ville avec toi comme seule compagnie. Je me suis beaucoup battu. J’étais capable de survivre. Mais j’ai trouvé l’hôtel.
L’hôtel. Un espoir, une société, une survie. J’allais mourir, pas les autres. Je pouvais aider. Je me suis présenté et proposé mon aide. Ça a été difficile, mais j’ai prouvé ma valeur.
Je les protégerais et je trouverai de quoi survivre.
Profession: Calvin s'occupe de la sécurité principalement. Il n'est pas le plus fort, mais il a le coeur au ventre. Également, il va chercher des choses à l'extérieure, il se débrouille bien.